Petit retour en arrière !
Voici quelques Pinot meuniers destinés à l’élaboration de nos Champagnes…
ou à l’élaboration de vin rouge, comme dans cette vieille vigne “La Plante Bleue” (qui a aussi donné naissance à la Cuvée Emeric, toujours recherchée des amateurs de Champagnes)
De beaux Pinots Noirs pour les vins rouges…
ou pour les champagnes…
De jolis chardonnays, uniquement pour les champagnes cette fois,
dorés à souhaits,
aux baies bien aérées pour préserver l’aspect sanitaire,
et auxquels j’avoue avoir eu du mal à résister… slurp slurp!
Tous ces raisins ont suivi une vinification la plus naturelle possible; c’est à dire que les fermentations se sont fait uniquement par les levures indigènes, tout comme les malos, en blanc comme en rouge.
Tous les rouges ont été vinifiés sans soufre.
Un blanc a été séparé en trois parties:
– une partie en fût, vidé quelques heures avant entonnage des moûts par gravité, non mêché. Le moût débourbé 24 heures n’a pas été sulfité et les fermentations indigènes ont débuté dans les 5 jours suivant l’entonnage. C’était notre première vinification sans soufre en blanc.
– une seconde partie en fût, avec sulfitage des moûts à raison de 3,7 g/hl (37 mg/l), entonné après débourbage de 24h.
– une troisième partie en cuve, avec sulfitage des moûts à raison de 3,7 g/hl (37 mg/l), entonné après débourbage de 24h.
C’était très intéressant de constater la résistance des moûts et des vins à l’oxydation pendant toute la durée des vinifications. A notre grande surprise, les vins les plus nets, les plus précis, et les plus purs étaient ceux vinifiés sans soufre, en levure indigène… comprativement à leurs témoins avec soufre.
Ce fût la grande surprise de l’année 2008…
A tel point que ce vin fût intégré à notre millésime 2008 pour l’améliorer.
Je me vois contraint d’écourter cet article car je dois m’absenter… j’espère pouvoir trouver le temps de ratrapper quelques posts manquants avant les vendanges; sinon, nous devrons en discuter de vive voix.
Bon dimanche !
Franck PASCAL