Le journal “Le Parisien” s’en est fait l’écho:
Une nouvelle étude sur la toxicité des Roundup®… …montre le role clé des adjuvants qui renforcent la toxicité de la matière active glyphosate sur des cellules humaines. |
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nouvelle étude sur les effets du Round Up ® Pour la première fois, les mécanismes de la toxicité de quatre différentes formulations de Roundup® ont été mis en évidence (1) sur des cellules humaines dans une nouvelle étude ( de l’équipe du Professeur Gilles Eric Seralini publiée dans la revue scientifique américaine de renom « Chemical Research in Toxicology ». L’étude montre que ces formulations (2) de Round Up® agissent à des doses infinitésimales (dilués jusqu’à 100.000 fois ou plus) et elles programment la mort cellulaires en quelques heures, ainsi que des dommages des membranes et de l’ADN, et empêchent la respiration cellulaire. Différents types de cellules humaines ont été étudiées : des cellules de nouveau-né fraîchement issues de cordon ombilical, ou de lignées moins sensibles spécialement utilisées pour mesurer la toxicité des polluants. L’étude montre également que le mélange de différents constituants adjuvants (3) des Roundup® amplifie l’action du principe actif de l’herbicide, le glyphosate; et qu’un de ses produits de transformation (l’AMPA) peut être encore plus toxique. Cela est grandement sous-estimé par la réglementation actuelle qui ne tient pas compte de ces phénomènes et fixe par exemple des Limites Maximales en résidus pour le glyphosate, quelle que soit sa formulation de vente. Le MDRGF salue cette nouvelle étude. L’association demande aux autorités en charge de l’évaluation des pesticides de réévaluer les diverses formulations de Round Up® en prenant en compte ces effets multiplicatifs de la toxicité du glyphosate par ses adjuvants. De plus « le MDRGF s’associe au CRIIGEN (4)pour demander que les analyses de sang détaillées de chaque mammifère ayant reçu de l’herbicide lors des tests réglementaires avant autorisation commerciale soient immédiatement rendues publiques, car elles pourraient masquer des effets indésirables. » déclare François VEILLERETTE, Président du MDRGF qui s’inquiète également de la présence de ces résidus de glyphosate et de ses adjuvants dans les sojas OGM importés en Europe servant à l’alimentation animale. notes : 1 : “Glyphosate Formulations Induce Apoptosis and Necrosis in Human Umbilical, Embryonic, and Placental Cells.” Nora Benachour and Gilles-Eric Seralini . Chem. Res. Toxicol. 2008 Lisez l’article du Parisien de ce 26 12 08 sur le même sujet ci-dessous : Environnement Le roundup est l’un des herbicides les plus vendus au monde. Et la marque phare de la firme américaine Monsanto, qui s’est depuis spécialisée dans la commercialisation de semences OGM résistantes… à son propre produit. Dans une enquête publiée cette semaine par la revue scientifique américaine « Chemical Research in Toxicology », Gilles-Eric Séralini, professeur de biochimie à l’université de Caen, affirme avoir « élucidé les mécanismes de la toxicité du produit sur des cellules humaines ». « Notre étude montre que l’utilisation, sur des cellules de nouveau-né fraîchement issues de cordon ombilical, de différentes formulations du Roundup, diluées à des doses infinitésimales (jusqu’à 100 000 fois), provoque en quelques heures la mort des cellules », détaille le chercheur. « C’est un herbicide et il n’a pas été conçu pour autre chose » « Un de ces produits de transformation peut être encore plus toxique que le glyphosate lui-même, et ceci est grandement sous-estimé par la réglementation actuelle », déplore le chercheur. Le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) s’inquiète aussi « de la présence de résidus de glyphosate et de ses adjuvants dans les sojas OGM importés en Europe et servant à l’alimentation animale ». Il demande donc aux autorités en charge de l’évaluation des pesticides de « réévaluer les différentes formulations du Roundup en prenant en compte ces effets multiplicatifs de la toxicité du glyphosate par ses adjuvants ». « Le Roundup est un herbicide et il n’a pas été conçu pour autre chose, rétorque une porte-parole de Monsanto. Pourquoi vouloir détourner son usage normal pour dénigrer systématiquement le produit ? » Le Parisien |