Plus de minéralité et de fraîcheur

Déc 6, 2006

Dans le numéro "Nos 500 meilleures bouteilles" de Cuisine et Vins de France une trentaine de vins de Champagne ont été sélectionné. C’est avec joie que nous avons trouvé deux de nos créations parmi les élus. Il s’agit de la Cuvée Prestige 1999 et du Champagne Rosé.

Vous trouverez ci-après l’article intégral paru dans la revue.. mais avant cela, sachet qu’une inexactitude s’y est glissée. En effet, le journaliste a "raccourci" les informations dont il disposait par manque d’espace; ce qui a donné naissance à la phrase suivante: "Franck PASCAL a penché vers la biodynamie à l’armée".

Attention, ce qui suit peut heurter les âmes sensibles…

Quelle est l’inexactitude ?
En fait, il faut remettre mon cursus dans l’ordre:
– Ecole d’ingénieur
– Service militaire
– Ecole de viticulture en formation adulte par alternance

Lors de mon service militaire, je devais officier en temps que sergent instructeur des compagnies de combat du Génie. Les combattants du Génie sont au cœur du front et doivent savoir ce qui les y attend:
– guet-apens
– pièges
– mines anti-personnelles en tout genre
– armes bactériologiques et chimiques

C’est ce dernier point qui m’a servit pour mon futur métier. En effet, lors de mon service militaire, j’ai appris comment agiraient les substances chimiques employées dans l’organisme . De plus, j’ai appris quelles portes d’entrée ces substances utiliseraient  pour pénétrer dans l’organisme et atteindre leur cible. Le but de ces substances est multiple: neurotoxiques, blocages des fonctions de respiration cellulaire, blocage de la multiplication cellulaire, blocage de la synthèse des protéines, etc. .. les neurotoxiques perturberaient/bloqueraient la transmission de l’influx nerveux par exemple… avec toutes ses conséquences envisageables: cela paralyserait partiellement l’organisme pour de faibles expositions et pourrait aller jusqu’à la mort.

Quelques mois plus tard, j’ai fait une formation adulte pour comprendre précisément ce que je faisais au vignoble. J’en avais ressenti le besoin car je ne comprennais pas bien les raisons pour lesquelles il fallait faire telle ou telle chose à tel moment. Or, pour bien adapter son travail aux particularités de l’année, il faut être pointu… J’ai donc fait deux années de formation spécialisées en viticulture en même temps que je travaillais mes vignes et que je créais ma clientèle.

C’est à l’occasion du module "protection des cultures" que j’ai découvert la liste vertigineuse des molécules chimiques employables au vignoble. En cherchant un peu, j’ai constaté que de grandes similarités existeraient entre les toxiques de combat et les pesticides – dans les modes d’action et/ou dans les modes de pénétration dans l’organisme.

Et pour cause ! L’histoire nous apprend que les entreprises qui ont créé les gaz de combats  (gaz moutarde, etc) ou le ZYKLON B (chambres à gaz) seraient celles qui produisent maintenant les produits phyto. Le but est toujours le même: détruire toute forme de vie ! Certaines molécules issuses de leurs labo sont identifées pour la destruction de l’espèce humaine (dans le cadre de la guerre et de génocides… heureusement, cette époque serait révolue) et d’autres pour  la destruction des espèces nuisibles aux cultures (souricides, raticides, insecticides, herbicides, fongicides, etc-cides).

Un homme averti en vaut deux
Certes les concentrations de substances chimiques utilisés dans les cultures sont extrêmement faibles par rapport aux doses employées par les militaires; mais, j’ai le sentiment (et cela n’engage que moi) que les pesticides représenteraient un risque non nul pour l’organisme des personnes qui travaillent à la vigne. De même, la santé du consommateurqui ingèrerait des aliments qui contiennent ces substances est menacée. De plus en plus d’études en témoignent. 

Un homme averti en vallant deux, je me suis naturellement  orienté vers la culture biologique (convaincu que ce serait mieux pour ma santé et celle de mes collaborateurs) dans l’espoir de faire revivre un  écosystème à l’état moribond. Pourtant, il y a 50 ans, les industriels de la chimie promettaient un avenir meilleur  et heureux aux hommes: "c’était la fin assurée des maladies et de la famine…" pouvait-on lire.

[j’ouvre une parenthèse] Tient, c’est marrant,  au moment où j’écris cela, ça m’évoque le discours des défenseurs des OGM. Il paraîtrait en effet que les OGM permettront de soigner les gens (notamment des maladies causées par les pesticides) et aussi de nourrir la planète. Voir ici. Ce qui m’étonne, c’est qu’on produit déjà suffisamment de nourriture pour toute la planète, mais rien n’est fait pour  apporter une aide alimentaire suffisante à ceux qui en ont besoin… [je referme la parenthèse]

Je ne peux nier qu’il y a eu des améliorations grâce à la chimie, mais à quel prix ? L’eau potable serait devenue rarissime d’après les scientifiques…   Serions-nous  dans une phase où tout les progrès permis par la chimie se retournent contre nous ??? 

Biologie puis biodynamie
Pour moi, la culture biologique n’était pas le meilleur choix pour redonner vie à l’écosystème (voir l’article précédent). C’est pourquoi je suis arrivé à la biodynamie. Je ne détaille pas d’avantage, c’est bien assez long comme cela. Vous comprenez pourquoi le journaliste n’a pas pu tout écrire dans l’encart de la revue 🙂

Maintenant que vous connaissez mes véritables motivations, vous pouvez lire l’article!

 

 

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