La Pomme de Terre OGM arrive en Europe !
6 pays se sont abstenus, 11 ont voté contre et 10 pour l’autorisation de mise en culture de la pomme de terre OGM de l’industriel allemand BASF… Faute de majorité dans un sens comme dans l’autre, la décision va donc revenir à la Commission. « Nous déplorons une fois de plus cette procédure biaisée : à chaque fois la Commission européenne dit oui en se basant sur l’avis de l’autorité européenne de sécurité des aliments » déclare Arnaud Apoteker de Greenpeace. « Les ministres fuient leur responsabilité alors que les opinions publiques européennes sont majoritairement opposées à l’invasion des cultures et des produits OGM ! »
En s’abstenant, le gouvernement français a permis d’éviter que la pomme de terre soit adoptée immédiatement par le Conseil des ministres, mais a fait l’autruche, fermant les yeux sur les 86% de français hostiles aux cultures d’OGM.
La pomme de terre BASF contient un gène de résistance à la néomycine et à la kanamycine, des antibiotiques réservés au traitement des infections aigües. « La résistance accrue des hommes et animaux aux antibiotiques est un grave problème médical. Utiliser des gênes résistants alors que ce n’est pas indispensable est tout à fait irresponsable ! » poursuit Arnaud Apoteker.
Contrairement aux affirmations de la Commission, l’utilisation de cette pomme de terre ne sera pas qu’à seule fin de production d’amidon pour l’industrie du papier. Certains résidus pourront servir à l’alimentation animale. Dans sa demande d’autorisation, BASF n’exclut d’ailleurs pas que cet OGM puisse être utilisé ou présent dans l’alimentation.
« En autorisant pour la première fois une pomme de terre OGM, la Commission va faire un pas de plus vers l’irréparable. Comme pour le maïs, le risque de contamination des cultures conventionnelles et biologiques, et donc de passage dans la chaîne alimentaire, ne peut être écarté » conclut Arnaud Apoteker.
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Sur ce, on va profiter de nos dernières pommes de terre nouvelles du jardin. A l’avenir, nous ne pourrons plus être sûr que nos pommes de terre du jardin sont exemptes de contaminations OGM :-((
Et lorsque l’étape suivante sera de modifier la pomme de terre pour qu’elle "résiste" (comme on dit) au doryphore, on expliquera à nos petits-enfants:
"Tu sais mon p’tit, je vais te raconter un truc. En 2007, on pouvait encore produire soi-même des aliments sans OGM. C’était le bon vieux temps ! Un temps où on était libre de produire ce qu’on souhaitait manger… libre de ramasser les doryphores à la main pour ne pas faire de traitement dans le jardin. Tu ne peux pas savoir ce qu’est un doryphore, ce charrançon a disparru en 2021. C’était une petite bête qui voulait juste manger pour vivre, mais certains ont voulut le voir disparaître… Aujourd’hui, tu n’as plus le choix, le gêne s’est répandu sur le plan planétaire en quelques années car on en a fait un essais en plein champ. Comme les gens avaient souvent un jardin à la campagne, le gêne s’est disséminé de proche en proche, sans avoir de frontière. A l’origine, quand elle vivait naturellement, la pomme de terre ne produisait pas le poison qui tuait le doryphore. Maintenant, le doryphore n’est plus là, mais personne ne sait comment retirer le gêne implanté. On mange des insecticides à longueur de repas.
Une chose me vient à l’esprit… à l’époque une pub disait "Mangez au moins 5 fruits et légumes par jour pour être en bonne santé"… A partir de 2011, les gênes biocides implantés par l’homme par manipulation génétique ont muté. Des chercheurs pensent que les premiers cas se sont produits en Ukraine, suite à l’exposition des pommes de terres à des rayonnements nucléaires résiduels de l’explosion d’une centrale nucléaire. Ces rayonnements altèrent l’ADN des êtres vivants et crèent des mutations, c’est connu depuis la seconde guerre mondiale. Ces plants de pomme de terre aux gênes altérés se sont mis à produire de nombreuses substances toxiques pour l’homme et les animaux en lieu et place des insecticides visant le doryphore. Malgré les fonds internationnaux, personne n’a réussi à trouver de remède à cette dérive. C’est totallement incontrôlable.
Ce qui est difficle pour l’agriculteur d’aujourd’hui, c’est de savoir quels sont les plants qui produisent des pommes de terre commestibles, car les apparences ne permettent pas de déceler ça. Au début, quand on voyait des doryphores sur nos pommes de terres, on savait qu’elles n’étaient pas OGM… on pouvait en manger sans crainte. Maintenant, même les contrôles avant commercialisation ne suffisent pas pour détecter la multitude de substances dangereuses potentiellement présentes. Il faut avoir de la chance, être nés sous une bonne étoile !
Quel gâchis ! Ton enfance et la mienne n’ont décidément rien en commun… Allez mon p’tit, finit ta soupe. Il paraît qu’il y a plein de vitamines et d’anti-oxydants. Ca t’aidera à soigner ta leucémie."
Profitons de nos jours heureux, l’avenir semble sombre…